lundi 21 décembre 2015

Robespierre - le film

Bonjour à vous!

Le voilà enfin, il est là, mon film sur Robespierre et la Révolution française comme je vous l'ai promis.

C'est la fin d'un parcours de plus de deux ans, notamment sur ce blog. Vous avez suivi l'avancée des travaux très fidèlement toutes les deux semaines pendant tout ce temps et je vous en remercie chaleureusement!

C'est maintenant les vacances, mais je reviendrai faire un petit tour la semaine prochaine pour quelques "photos d'prod" comme on dit!

Et maintenant, LE FILM!


8 commentaires:

  1. Salut Anthony

    Eh bien voilà, j'avais dit que je regarderais ce film un soir de la semaine avec ma mie, mais je n'ai pas tenu, et je l'ai donc regardé tout seul hier midi, comme un rapace. Eh eh eh...

    Que dire? Tout d'abord que je le regarderai à nouveau cette semaine pour bien tout observer plus en détail, le premier visionnage étant souvent plus focalisé sur le sujet même (l'action politique de Robespierre) que sur toutes les petites anecdotes dont tu nous as causé depuis des mois. Mais je dois dire qu'à certains plans, je reconnaissais les dessins que tu avais postés ici, et je me disais "tiens, ce jardin a été modifié" ou "ce bâtiment a eu plusieurs versions".

    Ensuite et surtout: FELICITATIONS. Je suis admiratif devant l'ampleur du travail effectué, et pas seulement au niveau des dessins. Toute la recherche historique, le texte, le montage, le mixage des musiques, voix, extraits sonores... et le gars fait ça tout seul, quasiment sans l'aide de personne!!! Dingue! Enfin bon, personnellement j'ai trouvé ça super. J'ai une copine qui est prof... Bon, OK, prof de chimie, mais je verrai avec elle (si tu es d'accord) s'il n'y a pas moyen qu'elle file le lien à ses collègues du rayon histoire, pour qu'ils voient si ça pourrait les intéresser. Parce que franchement, moi, on m'aurait appris l'histoire de France (ou d'ailleurs) avec ce genre de matos, je pense que j'aurais eu un peu plus que 08/20 le jour du bac (cela dit, c'est pas sûr quand même).

    Pas le temps de m'étendre plus longuement sur le sujet tout de suite (mon entretien annuel d'éval commence dans 10 minutes), mais c'est vraiment un beau cadeau que tu nous as fait! A bientôt pour un mot plu sdétaillé.

    Vincent

    PS: je suis en pole, là, non? Celle-là, j'en suis pas peu fier!

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    1. Très jolie pole, Vincent!

      Et merci beaucoup pour tes compliments, ils me vont droits au coeur!

      Bien entendu, si ce n'est déjà fait, ta compagne est tout-à-fait la bienvenue pour donner le lien à ses collègues profs.

      J'espère que ton éval s'est bien passée!

      A bientôt cher ami!

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  2. Salut Anthony,

    Bravo pour le film, je l'ai regardé hier soir. C'est vraiment un super boulot. J'y ai reconnu beaucoup de dessins déjà publiés tout au long de la conception. Vraiment bien ! L'intro est originale et le passage sur les messages de la Révolution avec les jeux de figures abstraites bien fait ! J'en dirai plus aussi plus tard car là c'est arbeit ! Je revisionnerai le film cette semaine comme Vincent que je salue bien bas !
    Bon repos révolutionnaire !
    Ricou

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    1. Coucou Ricou! (on se croirait dans une basse-cour!)

      Le bonjour à toi aussi, et Joyeux Noël à tous. Allez-y franco sur le foie gras et les huîtres, c'est le moment ou jamais!

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  3. Citoyen Anthony,

    Je viens de revoir une deuxième fois le film ! Encore une fois, toutes mes félicitations pour ce travail colossal, bien illustré et bien monté. On comprend mieux l’héritage qui nous vient de cette période. La devise nationale de la République, le suffrage universel, certains principes aussi. Bravo pour ta patience et d’aller au bout des choses !

    La difficulté des puristes comme Robespierre est souvent le risque d’absolutisme ou de tyrannie qui les guette, pour voir se réaliser leurs thèses. Ses idées, issues pour la plupart des pensées des Lumières, notamment Rousseau, l’ont conduit à une forme d’idéalisme par méconnaissance de la Nature humaine, réalité toute autre, plus complexe et surtout imparfaite. Il s’ensuit avec leur mise en oeuvre une forme de totalitarisme qui exacerbe les oppositions et conduisent à leur perte ceux qui les mènent sauf exception qui confirme la règle.

    C’est une entreprise difficile que d’imaginer une carrière politique avec cet esprit incorruptible et utopique. L’aspect humain est négligé car c’est méconnaître les conflits d’intérêts, la défense d’acquis, la bassesse, la corruption ou d’autres faiblesses qui côtoient des idées nobles de progrès, concrètes et utiles pour l’amélioration de la vie dans nos sociétés. C’est donc avec un savant mélange de volonté et de compromission qu’il faut savoir composer pour faire avancer des idées politiques. Et c’est ainsi que nos démocraties fonctionnent aujourd’hui. Les pouvoirs sont partagés et rien n’est imposé à quiconque sans débat et respect des lois en vigueur.

    Jusque dans le dernier discours de Robespierre à la fin du film, on note une pensée puriste qui me semble une forme d’immaturité de sa personne. L’absence de vie sentimentale épanouie participe à cette rigidité. Il se consacre à une cause et n’en déroge pas du matin au soir. Il n’est plus homme, il n’est qu’esprit pur et dogmatique! Terrible situation pour qui veut imposer ses vues dans le mondes Hommes !

    Ton film montre finalement comment cette vision politique moderne de la société pensée pour plus d’égalité et de liberté conduit au final à des massacres car elle force des lois humaines immuables. La première d’entre elle étant la défense de ses propres intérêts quelqu’en soit le prix, au risque même parfois de trahir ou contredire sa pensée. Robespierre est différent. Il se sent même parfois investi par le divin et la Providence, c’est dire la croyance dans les idées qu’il porte et c’est très dangereux quand cela dépasse la simple conviction.
    On voit donc bien que la mise en œuvre des idées de Robespierre à marche forcée est inconcevable et se heurte à l’imperfection de la Nature humaine. Sa mort tragique réside dans la rencontre de ces deux mondes : le sien utopique et celui des Hommes qui finit par le conduire à sa propre perte.

    L’enfer est pavé de bonnes intentions !

    Ricou !

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    1. Merci Ricou pour cette analyse! :-)

      Effectivement il y a deux manières d'aborder le cas Robespierre: soit on trouve admirable sa rigueur et sa fidélité à ses principes quoi qu'il arrive, soit on est effrayé par son fanatisme. Je me trouve un peu entre les deux.

      Notre société est parcourue chaque jour de critiques terribles faite à l'encontre du personnel politique que l'on présente n'être constitué que d'arrivistes, de clientélistes et de pourris. Robespierre était l'exact opposé de tout ça, mais il l'était de manière jusqu'au-boutiste et fanatique. Qu'est-ce-qui est le mieux? Je n'ai pas de réponse à cette question. Cela dit, je ne crois pas qu'il ait un jour dit en substance "vous croyez en l'être suprême ou je vous guillotine"! ;-)

      En tout cas, au final, il a préféré périr avec ses idée que finir de les imposer par la force et la violence. C'est toujours ça.

      Pendant que je faisais ce film, parfois je me demandais "est-ce-que je ne prends pas trop son parti?". Ton message est la preuve que mon film n'embrigade pas, et j'en suis très heureux!

      A bientôt cher ami!

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  4. Anthony, la bonne volonté, la passion dans ses idées, l'envie de bien faire et d'améliorer l'existence de ses pairs est une entreprise louable mais dangereuse quand on veut en faire une doctrine imposée à tous. Il est préférable de proposer que d'imposer en général mais il faut proposer en politique avec conviction, pour faire bouger les lignes sinon rien ne bouge !
    Plus jeune, j'étais plus pour imposer tant je croyais dans le bien-fondé de mes idées avec cette croyance dans la pureté de la pensée. Mais les lectures sur les mouvements historiques (La révolution française, le communisme, etc...) et l'expérience (douloureuse parfois) m'ont montré qu'il fallait être plus réaliste et composer, mettre (à regret au début) de l'eau dans son vin. J'ai donc appris à entrer et vivre dans le système même s'il me semble imparfait, plein d'injustices et de défauts. J'ai réservé alors mon esprit passionné à mon environnement professionnel où j'ai pu innover et créer des choses qui n'existaient pas encore pour mon plus grand bonheur.

    Pour revenir au film, je crois que Robespierre à la fin de sa vie et plus témoin qu'acteur de ce qui se passe et édulcore la réputation de guillotineur qui lui colle à la peau. Je crois ton film a cette utilité, rétablir la vérité historique sur ce qui s'est réellement passé.

    Enfin, la réputation de Robespierre était tellement imprégnée dans la société que, jusqu'en Allemagne, il était arrivé dans les expressions du langage. A quelqu'un qui était un fou furieux, on lui disait "Du Bist ein Robespierre !". C'est dire la réputation du bonhomme... Au moins tu auras réhabilité la vérité et le fond e sa pensée malgré les exactions et horreurs en tout genre engendrées !

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